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Affichage des messages du septembre, 2017

Émotion

Être fort n'est pas une question de contrôle quand il s'agit d'émotion lourde. Lorsqu'une émotion s'empare de notre être nous déstabilisant, il est parfois difficile de l'accepter. Elle est souvent le message que quelque chose en nous change, se transforme. Parfois, rien ne sert de la nommer. En parler, si l'oreille qui reçoit ne comprend pas, ne changera rien. Il faut la vivre. Laisser l'émotion nous envelopper. Oser la solitude afin de mieux comprendre pourquoi elle est là, quel est son message. Elle est là, la force! Nous sommes tous seuls au final. C'est à nous même que revient le pouvoir d'accepter ou non. Elle aura beau avoir toutes les réponses, la personne qui tente d'aider, mais si nous n'écoutons pas notre propre voix intérieure, tous ces mots seront vains. Nous devons nous laisser bercer. Danser avec l'émotion, l'accepter. Devenir l'émotion même! Si nous sommes tristes, soyons tristesse. Si nous sommes découra

Qui es tu?

Depuis toujours, la question; Qui es tu, me porte à réfléchir. Qui suis-je? Je réponds toujours, je suis artiste. Jamais je ne suis mon travaille. Jamais je ne suis mon nom. Je suis artiste. Et j'entends par là, toutes les nuances de ce mot. Marginalité, originalité, folie, singularité, étrangeté. Bref tout ce qui vient à l'esprit de tout un chacun, lorsque le mot artiste est prononcé. Si j'avais à choisir une étiquette encore plus prononcée, j'opterais sans équivoque pour le mot simple mais puissant; libre. Sauf qu'être libre est bien trop abstrait pour le commun des mortel. C'est pourquoi j'ai opté pour artiste, qui en est tout proche. Parce que la société aime étiqueter tout! Il faut standardiser tout ce qui peut l'être. Or, moi je m'y refuse. Je ne veux pas qu'on me catégorise. Mes ailes je les aimes libres au gré des aujourd'hui. Qui suis-je? Je n'en suis pas certaine encore parfaitement, tantôt je suis le vent, tantôt une vague,

Ça

Ça nous encevellit, nous fait perdre équilibre. Ça nous dépouille de notre temps, nous malmène. C'est ce qui arrive quand nous mettons des attentes, ne serait-ce qu'un peu, en autrui. C'est le résultat quand l'univers fait la sourde oreille à nos requêtes. S'apercevoir qu'on s'est trompé, notre vulnérabilité ébranlée. Le regard que nous croyons limpide et qui tout à coup est trouble. La déception est un sentiment qui fend un peu l'être, qui fait fondre un morceau de confiance si durement acquise. Elle ne tue pas, pire elle nous ferme. Nous devenons méfiants, peureux, inconfiants, avec raison. Cependant nous ne pouvons que nous en vouloir à nous même. Parce que nous avons placée une attente à l'extérieur de nous. Alors que ce n'est pas au vent en quoi nous devons avoir confiance, mais en nos propres ailes. Il n'est nul besoin de se renfermer pour se protéger, ce n'est qu'une illusion. Notre vulnérabilité est ce que nous sommes, dan

Papillonement

Ce matin je me suis levée avec un début de migraine mais d'une bonne humeur colossale! Des papillons plein le ventre. Comme on a à la veille de Noël ou avant un grand événement. Cette impatience délicieuse au creux du plexus solaire. J'ai pris la route, comme chaque matin, et sur mon chemin, j'ai appercu un énorme oiseau de proie. Un Urubu à tête rouge aussi appelé un vautour. Il me regardait du haut de son perchoir. Majestueux. Ça n'a fait qu'augmenter mon papillonement interne. En avant midi j'avais du yoga sur le bord de l'eau, splendide lumière, délectable odeur, enivrant calme! Mes chakras rééquilibrés, la migraine disparue, j'ai été témoin de spectacle de papillons. Tout autour de moi, ils virvoletaient leur liberté enviable. Mes papillons se sont mis à danser d'avantage. Plus tard alors que je lisais sur un banc, c'est une sauterelle qui est venue me draguer se posant sur moi. Ça peut paraître anodin mais moi ce genre de petites cho

Être

Au fond d'une pièce, isolée et sauvage, j'observe tout simplement. Mon oeil devenu doué avec les années, je vois. Ces autres absorbés par leur futile besogne, ne sentant pas le poids du fardeau du temps, je les envie. Et pourtant j'ai envie de hurler "Réveillez vous Pauvres mortels! Ne sentez vous pas le tic tac éphémère qui pulse dans vos veines?!" Je garde néanmoins le silence, triste de me croire seule à chevaucher le néant du savoir. Ô comme j'aimerais être ignare. Ne pas penser. Être comme eux, qui m'entourent aujourd'hui, heureux de ne pas réfléchir. Plus je me concentre à faire fi de mes trop nombreux questionnements, plus mon esprit m'en bombarde inlassablement. Cercle vicieux dans lequel je suis plongée, à force de trouver des réponses, je me rends compte combien je ne sais rien. Et j'en reviens à ce tic tac qui un jour s'arrêtera. Pourquoi alors m'empêcher de valser? Pourquoi me retenir des plaisirs de l'ivresse, quand

Un chemin, le mien!

Il y a quelques temps une crise de Mitan s'est emparée de moi. De remises en question en passant par une perte d'identité jusqu'à une intense "écoeurantite" de tout. Elle a tout chaviré, ravageant mes repères. J'étais comme un petit bateau sur l'océan. J'avais été maman toute ma vie jusqu'au matin où je me suis rendu compte que mes enfants étaient adultes tandis que moi je devenais quatragenaire. Mais, qui étais-je donc maintenant? Que voulais-je être demain? À la poursuite de ma découverte, j'ai fait connaissance avec moi même. Je me suis aperçu que ma vie pouvait se réorienter comme je voulais. Au fil des aujourd'huis, je sais ce que je veux, ce que je ne veux pas ou plus. Je m'assume chaque jour un peu plus dans toutes mes couleurs. Ce qui est extraordinaire avec le fait de m'assumer, c'est que les regards des gens ne m'atteignent  pas. Ce qu'on dit de moi ne me regarde pas. J'ai plusieurs désirs, plusieurs but