Vision

 

Fait qu'un été est passé. Un été chaud et humide, un été plein de soleil comme je les aime. On aurait dû faire deux ou trois escapades en famille, tsé c'est surtout l'été qu'on découvre des coins du monde. Au lieu de ça, on est resté chez nous.

On était quatre dans notre petite maison, pis souvent on vivait à six.  C'est que la marmaille est adulte mais vit encore chez nous. Ce qui je dois avouer, a fait mon plus grand bonheur en ces temps pandémiques.

C'est ça justement qui a bouleversé tout l'été. La pandémie. Au début de toute cette tempête, c'était une fin hivernale. Une petite guerre qui allait durée quelques temps, rien de quoi paniquer, tsé on va passer au travers, ça va bien aller. Mais c'est tout le printemps qui bientôt en fut "contaminé". Le monde a changé. Le monde a dû s'adapter à une nouvelle réalité. Ça va bien aller, aux couleurs d'un arc en ciel. L'espoir fait vivre.

Au champ de bataille ; l'humain contre le virus. Fight! Et puis on voit l'humain se battre contre l'humain. À croire qu'il a oublié son vrai adversaire... ha non! Ce n'est pas qu'une croyance, voilà l'humain qui s'attaque à l'autre humain. Je me dis que c'est peut être par peur, par bouleversement, par ignorance. Pis je dois me rendre à l'évidence, c'est typiquement humain au fond.

Puis l'été est arrivé. Un bel été, un chaud remplie de soleil. Et aussi de déséquilibre. L'ennemi n'est plus le virus, il est potentiellement en chaque personne, chaque poignée de porte, chaque bouton d'assenceur, la rampe d'escalier, le billet de banque, l'air dans l'avion, l'éternument de l'inconnu, la main de la fille qui fait un sandwich, le verre prit après minuit, le motard qui roule au vent... Et on haït celui qui respire sans son masque, on le frappe parfois. On bousille les plages et la nature, parce qu'on n'a pas pu traverser la frontière et aller en vacances "l'autre bord". On crie sur celui qui tousse un peu trop dans la fil d'attente. Distance social. Les magasins ont changés leur horaire, tsé pour qu' il y ait plus monde entre telle et telle heure.

Et la petitesse humaine nous divise encore. Tsé, on a beau avoir marché sur la lune, découvert l'atome, communiquer avec le monde entier... On a oublié d'évoluer, de grandir, de s'aimer!

Fait que on se divise, s'accuse, s'invente des mobiles pour prouver notre petitesse. On jase complot, erreur, falsification. On s'accuse, se dénonce, se divise....

Alors l'automne s'est pointé, fidèle à elle-même, plein d'odeur terreuse, de couleurs vives, de jours gris et tristes. Et nous voilà toujours en guerre. En combat contre un adversaire invisible, auquel nous mettons un visage; l'autre! 
Parce que l'humain a besoin de tangible, de coupable.

Nous avons tenté de reprendre la vie "d'avant" la pandémie. Mais la vie elle est un perpétuel changement! La vie, elle hurle de toutes ses forces, qu'il est temps d'évoluer! Que nous devons faire les choses autrement et pas que temporairement. Un vrai changement!! Celui qui fera une vraie différence.

L'automne sera malade, comme les saisons précédentes, jusqu'à ce qu'on ait compris.

N'est ce pas un moment propice à l'amour! De soi, des siens, des autres... Nous sommes en guerre contre une nouvelle évolution d'une maladie. Aimons nous. Adaptons nous. Évoluons. Et nous vaincrons.

Je ne crains pas que nous soyons décimé, je me désole de notre petitesse....

La vie demande un changement. Profitons en pour en faire un immense positif! Soyons mémorable dans l'histoire!

Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde!

Be water m'y Friend!

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Tonte de la pelouse

Mon livre

Le plus petit pas possible