Sortir ou élargir?

 Jasons un peu de la fameuse zone de confort. Nous savons toutes qu’à rester dans le connu c’est confortable. Que cette dite Zone renferme tout ce qui est sécurisant, rassurant, connu. Nous savons aussi que ce n’est pas en restant confortable dans une routine beige que notre vie prendra de la couleur. Nous savons que pour faire un changement nous devons faire des actions différentes.

Aujourd’hui, j’ai élargi ma confortable zone. Oui, moi, je dis élargir la zone de confort parce que sortir de quelque chose est un brin plus effrayant pour l’esprit que le mot élargir. N’est t’il pas important d’ailleurs le choix des mots?

Pensons-y deux minutes et quart, quand on se dit ‘Je dois sortir de ma zone de confort.’ L’effet qu’on en ressent est un brin dérangeant, ça demande un effort, une action qui donne le vertige. Parce que notre cerveau lui, il comprend qu’il devra se mobiliser pour faire quelque chose de potentiellement pas agréable. Sortir du connu!

Tandis que si je dis ‘Je vais élargir ma zone de confort.’ Mon cerveau n’est pas apeuré. C’est même stimulant, parce qu’il comprend que je vais gagner quelque chose. Ça lui demande beaucoup moins d’effort! Alors, c’est beaucoup plus facile, plus agréable. Aussi, en changeant le ‘je dois’ par ‘je vais’, je prends une décision. J’affirme que je vais faire l’élargissement du confort. Tandis que le ‘je dois’, implique une obligation, qui nécessite une mobilisation des systèmes.

Il est super important d’écouter les mots qu’on emploie. Ils ont tous une fréquence, une énergie, que le cerveau et l’esprit captent puis transmettent aux atomes qui nous constituent, qui eux envoient un signal dans l’Univers, qui lui nous renvoie exactement les mêmes fréquences… Tout est dans tout. D’où l’importance de s'observer. Autant le discours intérieur que celui extérieur. Même le choix des mots qui vivent dans nos pensées ont une répercussion directe sur la Vie que nous créons. 

Dans les quatres accords Toltèque, l’un des principes est: Que ta parole soit impeccable. Je crois aussi, que le choix des mots simples de nos vieilles expressions doit être inclus dans ce principe.

Aujourd’hui, j’ai fait le choix d’élargir ma zone de confort. Il m’a fallu un certain débalancement, un effort. Mais c’était beaucoup moins épeurant que si j’avais dit à mon esprit qu’on va sortir de la zone de confort. Là, c’est certain que j’aurais pesé sur le piton et quittée. La différence est qu’au lieu de ‘sortir’ ce qui est rassurant, j’ai opté pour l’agrandir. 

Le résultat est possiblement le même, soit la fierté. Mais le fait est que ça été plus doux comme processus. Et même que je me suis fait la réflexion: C’est tout? Facile de même?. 

Bin oui! Facile. Alors, non seulement j’ai gagné de l'expansion, mais j’enseigne à mon esprit que c’est bénéfique, pas compliqué et très avantageux d’oser faire différemment. Surtout si c’est inconfortable un moment. Parce que quand je vais choisir de le refaire, mon être sera prêt à élargir le confort dans la simplicité. 

Ça n’a pas à être difficile le changement. Ça doit être amusant.