Apprendre à se connaître



Apprendre à se connaitre

Voici un condensé de 5 actions à prendre dans le début du parcours vers la rencontre avec soi-même. La connaissance de soi demande de l’honnêteté, de la franchise et une persévérance. Comme nous évoluons et nous nous transformons un peu plus chaque jour, il implique que nous venions à notre rencontre tous les jours. N’oublions pas que chaque choix, décision, épreuve, expérience nous forgent. De même que nous pouvons devenir ce que nous désirons.


Pour débuter il faut s’observer. Comme un spectateur devant un acteur. Tout sera observer d’un point de vue extérieur tout en plongeant à l’intérieur. Observons les pensées. Quelles sont celles qui reviennent le plus souvent? Quelles sont les sentiments qu’elles procurent? Quand sont t’elles le plus intenses? À quel moment elles deviennent plus calmes? Observons les réactions. Comment nous réagissons devant les situations qui apportent du stress ou de la colère? Quelles sont nos réactions face à la tristesse et la joie? Dans le trafic, avons-nous une tendance pour l’impatience? Chaque évènement, apporte une réaction, il faut connaitre notre propre réactivité. Observons le comportement. Nous avons tous une façon de nous comporter différente dépendamment de l’environnement, des gens, ou d’une situation. Avec notre famille, par exemple nous nous comporterons de manière différente qu’entre amis. Aussi, avec telle personne nous agirons d’une manière différente qu’avec telle autre personne. Prenons exemple du patron et d’un collègue. Cela ne signifie aucunement que nous ne soyons pas authentique, c’est une forme d’adaptation et de rencontre énergétique. Donc, parmi une foule, quel est notre comportement? Quelle est la différence comportementale entre la personne que nous sommes seule et celle en interaction avec les autres? Analysons, sans jugement, notre façon de nous comporter.

Avec l’observation, nous pouvons voir ce qui ne nous convient pas. Ce que nous considérons comme un défaut, une faiblesse. Mais aussi nos forces et nos atouts. Ainsi, il sera davantage plus facile de transformer ce qui ne nous plait pas dans notre personnalité et devenir ce que nous souhaitons.

En second lieu, se poser les vraies questions. Le manque d’honnêteté n’affectera personne d’autre que nous-même. Se faire face et se dire les vraies choses n’est pas toujours facile. Nous ne voulons pas toujours connaitre nos travers, nos failles, nos blessures, nos erreurs…. Ces facettes que souvent, nous tentons de faufiler sous le tapis. Mais ces facettes, elles sont une partie de ce que nous sommes. Posons-nous les questions élémentaires :

-        Quelles sont nos peurs?
-        Quels sont nos rêves?
-        Quelles sont nos aspirations?
-        Quels sont nos objectifs?
-        Que pensons-nous de notre apparence physique?
-        Quelles sont nos capacités physiques?
-        Sommes-nous en santé?
-        D’où viennent nos réactions? Sommes-nous plutôt impulsifs, pondérés, émotifs, rationnelles?
-        Quels sont nos gouts? Ce qui nous rend heureux, nous fait plaisir.
-        Quelle est la raison pour laquelle nous avons une préférence pour telle chose au lieu de telle autre? Cela vient-il de l’enfance? Un souvenir? Une découverte? …
-        Quelles sont nos aptitudes et compétences sur le plan personnel? Sommes-nous à l’écoute des autres? Envers nos proches, nos amis, notre famille, nos enfants…
-        Quelles sont nos aptitudes et compétences professionnelles? Envers nos collègues, la clientèle, nos rivaux? …
-        De quelle façon gérons-nous nos émotions? Crème glacée? Sport? Méditation? Plainte? Fermeture sur soi-même? Exorcisme? …
-        Quelles sont nos actions? Nos décisions?
-        Quelle est notre vision de la vie? Alignons-nous nos actions dans le sens de notre vision de vie?
-        Sommes-nous du type ouvert?
-        Avons-nous plus tendance à être négatif ou positif?

Dans la réflexion de ce que nous sommes laissons venir toutes les questions à la surface et répondons-y de façon sincère et honnête. Surtout dans le non jugement.

Troisièmement, l’acceptation. Nous sommes qui nous sommes. Un amalgame de hier et de potentiel demain. Plusieurs facettes nous composent. Acceptons le tout que nous sommes sans en ajouter ni en enlever. Arrêtons les comparaisons envers les autres. Les autres ne seront jamais nous, et nous ne serons jamais les autres. Accepter ce fait est déjà un pas vers l’acceptation de soi. S’accepter ne signifie pas perdre espoir que nous pouvons devenir ce que nous voulons. C’est un peu comme si nous façonnions une œuvre avec l’argile brute que nous avons accepté tel quel. Ne pas s’accepter c’est se tourner le dos à soi-même. Nous valons d’être reconnu pour qui nous sommes et ce à partir de nous-même. Lorsque nous nous acceptons tel que nous sommes, nous pouvons enclencher la transformation dans le but de devenir meilleur. Devenir qui nous voulons être.

La partie 4 consiste à écouter sa voix intérieure. L’égo tente toujours de survivre. Il le fait en nous créant des mirages qui souvent sont une oasis fictive dans un désert. Il nous berce dans des flatteries qui pourraient éviter les efforts. Il ne veut pas souffrir, il ne veut pas se transformer, il est rempli de peurs, de croyances fausses, d’illusions. Il refuse d’aller vers l’inconnu, l’égo adore sa zone de confort. Tenter de l’en sortir, le fera se rebeller en nous bombardant de doute, de frayeur, d’inconfort. Parfois même d’anxiété, de paralysie, d’angoisse, de cauchemar. Portons alors, toute notre attention sur notre Soi intérieur. L’essence même de notre être. Certains dirons notre cœur, d’autres notre âme, notre intuition, notre voix intérieure… moi, je dirai notre Soi.

C’est cette partie de nous même immortelle, intemporelle et énergétique que nous devons écouter. Toutes les expériences passées sont assemblées dans notre Soi. C’est de là que nous obtenons toutes les vérités et les réponses vraies que nous cherchons. Dans ce cas-ci, nous cherchons notre vérité à nous. Nous sommes dans le processus de connaissance de Soi. Laissons monter ce qu’elle a à nous dire. Sachons d’abord, que son langage n’a rien à voir avec le nôtre. Il ne parle pas avec des mots, il est ressenti. Ce pourquoi plusieurs nomment le cœur. Prenons l’exemple d’un danger, notre intuition (Soi) nous indique qu’il y a danger dans des manifestations physiques et internes. Nous savons d’instinct, qu’il faut fuir. Nous l’aurons compris, mais non pas avec des mots. Il en va de même avec tout ce que nous cherchons. À la différence que notre vie n’est pas en danger alors l’égo se fait bruyant. Apprenons à écouter notre Soi et faire taire l’égo. C’est une question de contrôle.

Pour finir n’oublions pas que la méditation est un outil extraordinaire pour entrer en contact avec Soi-même. Apprenons à méditer. Recherchons d’abord les réponses à nos questions à l’intérieur de nous-même. Prenons l’habitude d’entrer en contact avec notre essence au lieu de demander à l’extérieur de nous renvoyer une image fausse. Car n’oublions pas que nous ne sommes jamais ce que les autres perçoivent, tout comme nous avons une fausse perception des autres. Tout est intérieur, remplit d’expériences personnelles, d’émotions, de combats, de victoires, de sentiments… pour bien se connaitre nous devons plonger dans cet amas interne et découvrir ce qui a fait de soi, Soi.
Faisons-nous face, acceptons-nous, aimons-nous malgré nos travers. N’oublions pas que chaque parcelle de nous-même peut être modifiée. Mais avant de modifier quoique ce soit il est sage de connaitre et comprendre ce que nous allons modifier.

Il nous faudra des efforts, car ici l’observateur est l’observé. N’oublions pas que dès que nous observons quelque chose, cette chose se transforme.


Namasté.

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