La zone de Confort
Ha! L’endroit parfait du connu. Cette zone remplie de routine, devenue invisible à
force d’y voguer. Réconfort, paix, tranquillité, calme, connaissance… bref un
endroit bien connu qui ne nous met jamais en danger. Mais pour vivre à fond les
vibrations de la vie il nous faut quitter cette zone d’eau calme pour surfer
sur une vague inconnue. Oser s’aventurer dans la forêt joufflue! Partir à la
curiosité de nouveaux savoirs! Déposer sur sa langue de nouvelles saveurs!
C’est risqué, c’est potentiellement dangereux, ce n’est pas fait pour les
poules mouillées!
Sortir
de cette zone connue et réconfortante demande du courage. Et le courage ça ne
se trouve pas dans une boite de cracker jack! Il faut le cultiver, le faire
grandir. Il faut d’abord avoir le courage de devenir courageux! Quand je dis
que c’est risqué, j’insinue qu’en osant faire autrement nous risquons de
découvrir des trucs inconnus et qui dit inconnu dit peur! Il faut donc du
courage pour aller vers l’inconnu. Le danger lui, réside dans l’esprit de celui
qui ose aller hors de sa zone de confort. C’est bien connu, la peur c’est
souvent entre nos oreilles qu’elle nait.
Je
ne dis pas de te mettre en danger en traversant l’autoroute en sens inverse,
juste sortir de ce qui te sécurise, ce que tu connais et qui fait partit de ta
zone de confort.
Ose
manger quelque chose que tu ne connais pas du tout. Au lieu du spaghetti
éternel fait de la même façon depuis belle lurette. Si parler à un inconnu te
rend inconfortable, bien vas-y, parle à un inconnu! La musique alternative tu
ne connais pas et juste le mot te rend anxieux (euse)? Alors découvre-la!
Prends un autre chemin pour aller au travail. Fais des détours sur les petites
routes de campagne pour aller voir ton ami. En repoussant les limites du
confort nous agrandissons cette zone et avec elle nous même.
Le
courage (dérivé de cœur) est une vertu qui permet
d'entreprendre des choses difficiles en surmontant la peur et en affrontant le
danger, la souffrance, la fatigue.
Sachons
comment devenir plus courageux (euse).
1;
De prime abord nous devons accepter nos peurs. Ce sont les barrières que
l’esprit a mis en place pour que nous restions en ‘sécurité’. Identifions-les,
nommons-les, acceptons-les. Ne les banalisons pas, ne les ridiculisons pas. Plus
nous les enfouirons au creux de nous, plus elles prendront de la place. Nous
devons y faire face et les braver avec courage un pas à la fois. Elles reculeront
et l’esprit n’y verra plus de danger, la peur se dissipera.
2;
L’hésitation n’a pas sa place dans l’affaire en court. Plus nous hésitons avant
de passer à l’action, plus notre esprit nous défile des hypothèses néfastes. Tu
dois sauter d’un avion, saute! Tu dois tuer l’araignée, tue-la! Il faut agir
avant même de réfléchir. Action! Si tu veux inviter une personne à sortir,
invite-la. Si tu hésites tu risques d’avoir l’air niais. Bégaiements,
transpiration, rougeur… Ne laisse aucune chance à ton esprit de créer un
quelconque scénario de peur.
3;
Connaitre ses limites. Il faut savoir ou sont nos limites et les respecter. Si
tu as une phobie
pour les grenouilles, n’essaie pas d’en attraper une! Par contre tu peux mettre
un pot dessus pour qu’une autre personne la déplace éventuellement.
Respecte-toi dans ta limitation. Tout le monde à des limites et avoir du
courage c’est aussi savoir quand s’arrêter.
4;
Être sûr de soi. Pour accroitre le courage il faut bien sûr de la confiance en
soi. Cultive l’assurance. En faisant semblant d’avoir confiance en soi nous
finissons par duper notre esprit qui nous croit. Par conséquent nous devenons
plus confiant. Gardons une posture droite, une tête haute, un pas sûr. Personne
ne peut lire en nous la trouille que nous avons au ventre. Mais nous pouvons
leur faire croire que nous sommes confiants. Fais attention par contre à ne pas
devenir arrogant(e).
5;
Choisir ses batailles. Il est inutile d’être sur tous les fronts. Ce n’est pas
guerrier(e) que nous voulons devenir, c’est plus courageux (se). Choisir ses
batailles en fonction de ce que nous désirons accomplir et nos limites est
preuve de courage. Il se peut que nous échouions et échouer n’est pas une
fatalité mais un signe que nous avons essayé. Les échecs ne nous définissent
pas, ils forgent notre caractère. Ils feront toujours partit du chemin,
cependant il n’implique qu’à nous de les voir de façon positive.
6;
Dire oui quand c’est oui et non quand c’est non. Le courage c’est être capable
de dire son opinion et accepter de se tromper. Nous avons tous une opinion sur
pratiquement tout. Il faut assumer ses idées et ses choix sans pour autant
dénigrer ceux des autres. Il est fort possible que nous nous trompions parfois,
et puis apprêt? Nous n’en mourrons pas, nous serons juste plus intelligents.
Une
fois que tu as assimilé le courage, il est temps de traverser la clôture de la
zone de confort. Pour conquérir un nouveau pâturage, vas-y lentement. Note ce
que tu aimerais accomplir mais qui te fiche la peur. Ensuite demande-toi
comment y parvenir. Finalement fais-le.
Tu
ne trouveras pas la liberté dans une zone, mais bien dans la non-zone. Il se
pourrait très probablement qu’en sortant de cette zone tu ressentes une montée
d’énergie et d’adrénaline qui précède un sentiment de légère euphorie. Chaque
pas en dehors de cette zone te donnera envie de recommencer et d’aller plus
loin.
Il
se peut également, qu’une amélioration de tes capacités en résulte. Aussi, tu
risques d’avoir envie de repousser tes limites. Et alors grandira la confiance
toi et le courage et certainement une vie remplit de ‘Spling’.
Si
tu t’en sens prêt (e) allons-y!
Pour avoir
quelque chose que tu n’as jamais eu, fais quelque chose que tu n’as jamais fait.
Fais
quelque chose que tu n’as jamais fait.
Pendant trente jours entreprends un blog, un livre, apprends un instrument, apprends
une autre langue. C’est ce que suggère Matt Cutts. Ce
peut aussi être une activité complétement nouvelle seule, en famille, entre
amis.
Propose
quelque chose. Au travail, entre
amis, dans ton couple, propose une idée nouvelle. Un truc que tu as envie
d’essayer depuis un moment, mais que tu n’as pas osé par manque de courage.
Déconnecte-toi
pendant sept jours. Plus de télévision,
plus de Facebook, plus de twitter ni d’Instagram. Fais une sortie entre amis,
pratique un sport, apprends le chinois. Bref, fais quelque chose que tu as
remis et remis et remis à plus tard parce que tu manquais de temps.
Brise
la routine. Prends un autre
chemin. Vas courir avant de déjeuner. Lèves toi plus tôt et apprécie le matin
levant. N’écoute pas les infos à la télévision. Planifies une chose que tu
feras aujourd’hui que tu n’as jamais fait, offrir un café, un compliment,
sourire aux gens.
Voyage. Évidemment si tu en as les moyens, voyages. Que
ce soit un ‘road trip’ dans la région ou un tout inclus sur une ile, le voyage
est certes LA chose à faire pour sortir de la zone de confort. Les gens, les
odeurs, la nourriture, l’air… Voyager c’est déstabilisant et euphorisant, pas
étonnant que plein de gens ‘capotent’ sur les voyages.
Cindy Rivard
a aussi de belles idées pour sortir de cette zone. Notamment écrire de la main
gauche si tu es droitier. Laisser sortir l’enfant en soi. S’amuser c’est
tellement magique! Pourquoi les adultes sont si enclins à être sérieux?
Conditionnés à être de bons adultes nous oublions de jouer.
En
résumé, ose donc vivre de nouvelles expériences, de nouvelles saveurs. Repousse
ce que tu te croyais incapable de faire. Bouscule la routine et vas vers
l’inconnu! Sois courageux et fier (e) de ce que tu accomplis. À bas la zone
trop tranquille!
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